mardi 23 mai 2017

         Oh, Grand Architecte,



Oh toi, Grand Architecte que n’as-tu pas créer dans notre univers
Sur terre mais aussi sur tous les océans pour l’aisance de l’humanité
Tes grandes écritures absorbent nos pensées et nos regards divers
Oui, Grand Architecte, ton verbe universel est symbole de fraternité.

Ton œuvre est le terreau cosmique, planétaire, matière dynamique
Source inépuisable de connaissance, immense édifice de sapience
Nous construisons sans repos, chaque jour, notre édifice symbolique
Dans le dessein de corroyer nos esprits, de façonner notre résilience.

Nous bâtissons, chaque jour, une cathédrale pour un monde meilleur
Chacun sur le chantier de l’initiation fourbit ses outils avec gratitude
A l’Orient, le vénérable maître, chef d’un chantier, digne conseilleur
Il arbore humblement son décor « l’Equerre » emblème de la rectitude.

Le premier surveillant installe son office sous la sauvegarde du niveau
Symbole de l’équilibre et de l’égalité, il veille sur la colonne du Midi
Le Second Surveillant arbore la perpendicularité réglée par le biveau
Il instruit l’Apprenti, il veille sur le nouveau-né Franc-Maçon enhardi.

Le couvreur gardien de l’occident veille sur l’espace sacré du temple
Avec le Vénérable Maître, gardien de l’Orient, il demeure inflexible
Toute l’initiation est une succession de passage de porte, il contemple
Il ouvre au monde divin mais son épée est un feu foudroyant existible    

Le Maître des cérémonies dompte le bâton tel Moïse guidant les juifs
Celui remis à Aaron puis déposé à l’intérieur de l’Arche de l’alliance
Tuteur Maître en initiation, il marque la droiture, guide nos pas unitifs   
Il symbolise l’orientation du chemin qui nous apporte la bienveillance

Placé sous le soleil, symbole de la règle toute puissante et de l’esprit
L’Orateur éclaire les zones d’ombres, i est le Maître du dévoilement
Il incarne la conscience de la Loge, il parle pour instruire, il construit
Il assure le lien permanent entre la parole et l’esprit, très adroitement.

Oh Grand Architecte, nous eûmes imaginé des canons forgés d’or
Des rêves que nous aurions souhaité interminables, telle la gazelle
Batifolant joyeusement dans la nichée de guépards et d’un alligator
Allaitant la brebis égarée, celui du serpent désennuyant une agnelle     

samedi 7 janvier 2017

  1.      Quand vient l’appel



Peut-être, lorsque la nuit tombée mon dernier jour poindra
Un jour de septembre, les feuilles mortes rousses délivrées
Portées par la brise tel un souffle d’esprit oignant mon aura 
Se posent mollement, au rebord de ma fenêtre, désenivrées

Mes mains, alors mes pauvres mains s’élèveront vers le ciel
Les fleurs de mes yeux imploreront la voute étoilée irradiée
La bouche contorsionnée, le visage contracturé pestilentiel
Le torse dilaté expulse l’ultime exhalaison ulcérée, mortifiée   

Le Maçon dans sa sagesse acquise et toujours à conquérir
Accepte cette épreuve inscrite par le verbe de l’exactitude 
Homme de chantier, nous polissons notre histoire pour périr
Nos outils effilés fouissent notre caverne ciselant la rectitude

Au bout du tunnel, il y a la lumière, chatoiement sempiternel
Au bout de la nuit, scintille notre astre vagabond mais fidèle    
Au bout de nos vies, l’étoile nous guide vers l’orient éternel
Nous momifie de perles et de parfums subtils d’asphodèle.

Notre zèle affilie en notre conscience l’incertitude de la vie     
L’angoisse de la mort paralyse l’évolution du Franc-Maçon
Vaincre cette véridicité enjoint une pure harmonie assouvie
L’amour à l’égal de la fraternité, la charité sans autre leçon.

Mon Frère, la Franc-maçonnerie ne va pas sauver le monde,
Nous concevons notre croix, souffrance, émotion et frénésie
Lève ton regard dans l’azur de l’éden, enchante et féconde 
Choisi ta quête spirituelle, éveille le bonheur, écris ta poésie. 

La Franc-maçonnerie attrait l’homme entre le noir et le blanc
Toujours debout, en pied, marcher, avancer, la vie est amour
Nous sommes tous Frères vaillants, cherchant le verbe franc   
Confiant en la vie et respectant la mort, je suis un troubadour.

La différence entre tolérance et fraternité ? La tolérance, c'est d'accepter qu'il y ait
quelques imbéciles en maçonnerie. La fraternité consiste à ne pas donner les noms


Pierre Dac – Franc Maçon

mercredi 4 janvier 2017

     J’étais un profane

D’aventure aidant, un soir de froidure, je croise sur mon chemin
Ce gaillard jovien, impérieux, penseur me façonnant à profusion
Son code moral sur la vie qui métamorphosera, ainsi, mon destin  
Une loi, fable-t-il, dévolue nos pas et le devoir est notre tradition.

Labourant la glèbe, les ongles arrachés, j’affouillais mon caveau
L’astre de la nuit, satellite impalpable, lestant mon appréhension
Paralysait mes gestes et paroles jusqu’au point du jour nouveau
L’astre complétif poindra à l’horizon ses rayons de componction.     

Le profane avisé que je fus méditant sur les devoirs de l'humanité
Appréhenda cette pensée conceptuelle pareille au feu de lumière
Une exaltation fusionna et m’afflige de frêles pensées de fraternité     
L’obscurcissement s’estompa, je discerne ma brillance chaumière.  

Initié au secret des Maçons je médite tout l’art du grand bâtisseur
VITRIOL m’enseigne-t-on est le premier devoir du cadet cherchant
Fouiller en ma caverne intérieure, scruter ma pierre être le penseur
Vainquant mes passions au regard du monde profane trébuchant.

Tressant des couronnes pour la vertu j’explore mon genre humain
Imperceptible, silencieux, l’ouvrage est conséquent et respectable
Forgeant des chaines pour le vice l’éruption abonde, mais en vain
Une voix sépulcrale jaillie, congédie l’impureté métamorphosable.    

Rayonner sa conscience, prêcher l’harmonie, étendre la concorde
Construire un monde plus heureux, un univers d’amour, de justice
A chaque seconde de sa vie, approfondir le pardon, la miséricorde
Telle est l'essence de notre fraternité enceint nord et sud du solstice

La Franc-Maçonnerie est un creuset purificateur, une transcendance
Un jalon vers mon prochain, je l’appelle « l’autre mien » mon Frère
Je ne suis pas une chose mais un projet vers l’autre, la concordance
La conscience, la liberté, l’éveil à l’extérieur du Temple, une pierre.

L’épinoche est un petit poisson d’eau douce qui vit autour d’une pierre qui ne lui sert à rien,
ni se cacher, ni se nourrir, ni se reproduire. Pourtant, si cette pierre lui est enlevée, l’épinoche
se laisse mourir. Sa pierre ne lui sert peut-être à rien en apparence, mais sans elle la vie réelle

n’est pas possible. Ma Franc-Maçonnerie peut ressembler à la pierre d’épinoche. 

mercredi 14 décembre 2016

L’Héritier du Général, pour la France



La souffrance m’affecte, je suis morne et je pleure en mon cœur et en mon âme
face aux spectacles de combats futiles dont l’absurdité est vaine et insolente,
aux constats d’indisciplines politiciennes non sanctionnés, méritant le blâme.
en ce culte cupide empli de convoitise, rapace d’idolâtrie excessive et ardente.

En ces instants insensés des frénésies permanentes violent l’âme républicaine
déchiquetée de son enveloppe tricolore errant en lambeaux, elle sombre sans vie.
Avides de pouvoirs, tous ces chefs fiévreux, tels des gourous cultivent la haine.
ils multiplient dans l’excès d’élégance, fashionables dénudés de toute stratégie.

Le Général est mort en léguant au pays ses œuvres, son savoir et son héritage,
ce qui fit la vraie grandeur de la France aux yeux des autres Nations du monde.
offrant à la Nation une authentique identité, des terres fertiles sans sevrage,
mais soucieux du caractère français, au seul droit d’une conviction profonde.

Chaque Homme a une mission dans sa vie, mais aussi sa solitude, sans gloire.
C’est sa foi indescriptible, son destin pour notre Patrie, c’est aussi sa Famille.
Il n’oublie pas les heures très sombres de  Sedan  où il aimait être tranquille
        Mon nom est De Gaulle, l’histoire de la France est mon histoire.

Trop inculte en ces temps immoraux les forbans rêvent du  pouvoir en partage.
Dans un regard profond, inquiet, sombre et solitaire, le Premier des Français
Un Capitain’ Vaillant, tient seul à bras le corps la barre du navire en naufrage.
Président de la République, il doit convaincre l’insolence, le vice, l’abstrait.

Restons-nous fidèles à nos pensées civiques et réfutons, ensemble, le désespoir.
Développons notre force à l’unissons et toute notre puissance, en communion.
Le soutien patriotique du Peuple, notre foi en ka France devient notre devoir,
Au respect des œuvres gaulliennes, forgeons les fondations d’une noble Nation.

 


André-Louis GUIDROUX

     La Saint Jean d’Hiver 
                
    Un épais manteau de brume nous enveloppe
     Le froid gagne les chaumières, le soleil blêmit
     Combien passeront le borgnon dans la neige
     Pelotonné cherchant la chaleur de son canidé. 
  
     Dans l’apathie totale, le rythme de la varlope
     Ajuste le bat-flanc en sapin, le bois sec gémit 
     La carcasse pétrifiée repose sur le linge beige
     Sa dignité mortifiée, il dort, ici-là, hominidé.

L’hiver s’est installé, la nuit épaisse endort dame nature
Le lendemain, une lumière blafarde paraît paisiblement.
Voici le solstice d'hiver, les Maçons règlent la cadrature
Saint Jean l'Evangéliste sera choyée, fêtée humblement.

Fidèles aux Traditions des ancêtres opératifs, l’héritage
Des constructeurs de cathédrales exaltent l’harmonie.
Nos Frères compagnons Francs-Maçons du Moyen Age,
Ont borné notre long chemin de la connaissance infinie.    

Fête solsticiale, nous honorons Jean référence d’initiation
Saint-Jean d'hiver, digne honneur à l’Evangéliste Jean
Frères de Saint Jean il n'est ni un secret, ni une discrétion
D’ouvrir la Bible au prologue de l'Evangile de Saint Jean.

Moment privilégié où la course du soleil semble se figer
Dans un ciel fade, sans relief, le franc-maçon manifeste
Son ancrage dans cette Tradition initiatique, alléguer  
Son serment maçonnique sans crainte d’une admoneste

Il est perçu, en cette démarche réjouissante une tentative
Jadis, d’observer la lente parabole descendante du soleil
Se poursuivre jusqu'aux ténèbres, en une théorie initive
Ou la course ascendante ne se perpétuerait pas au réveil.

Par le jeu festif, l'homme éprouvait le besoin d’accoler
Aux grâces de quelques anges tutélaires ou providences
Le désir de découvrir, en ce syncrétisme, cupidon orner
Des rayons de l'astre solaire, des bienfaits des sciences.

Ce n’est donc pas par hasard si c’est précisément le 24 juin 1717,
à Londres, que quatre Loges, où opératifs et spéculatifs se côtoyaient,
S’unirent en Grande Loge et élièrent un Grand Maître.

     Mon Frère, vois ton chemin

 

Vois, mon Frère, la terre s’embrase et la fureur gronde, 
le vrombissement
des canons d’août 1914 fut insuffisant
Et quelques leçons d’histoire n’ont pas suffi au monde
L’extravagance de l’homme rompt l’ordre alanguissant.

Nous, mes Frères, alléguons paix, amour et Lumière  
au cœur de notre temple entre colonnes tel un athanor
Filtre le rayon d’amour calibré d’une étroite jaumière
la parole circule, au sud, sous l’égide du Maître ténor.  

Le silence règne au septentrion mais la pensée captive
Les Apprentis avides d’édifier leur havre de concorde 
dénudent leurs chaînes du vice, captent la vertu craintive   
Fuir les passions obscures génitrices du grand désordre.

Diurne, nous polissons et ajustons notre pierre rugueuse
Nous poursuivons notre chemin, éternisons le verbe juste
La pierre parle, change de nature, elle devient porteuse
Le pavé mosaïque s’éclairci, le temple s’édifie, s’ajuste     

Force, sagesse, beauté en équerre au centre du temple
Ont force de symboles, de traditions, elles sont divines.
Père, Fils et Saint esprit, soutient mystérieux contemple 
Sagesse, Force, beauté supplient, adjurent nos origines

Le Vénérable Maître, demeure à l’orient tel le soleil,
La Force porte, dirige la parole du premier surveillant.
Le deuxième surveillant invoque la Beauté sans pareil
La chaîne d’union achève le devoir, le travail éveillant.

La sagesse guide nos pas dans nos pensées, nos actions
La joie d’être en harmonie, mes Frères, orne notre âme
Contemplons les trois lumières et exprimons l’affection
Soyons en paix avec nos frères, fuyons le psychodrame. 

Je suis franc-maçon, dit un Frère, j'ai frappé à la porte
Demandant la Lumière et on me l'a accordée, s’exclame
Le postulant vaquant tout horizon, exilant une vie morte
Explorant ciel et terre, investiguait un supplément d’âme.

La chaleur de nos mains, de nos cœurs apaise le Frère  
Ce maillon consolide la chaîne d'Amour dans l’union
Il vaincra ses passions, traçant son chemin de lumière
Décryptant le rituel, affinant un esprit de communion.


                                                               

     Mon Frère, vois ton chemin

 Vois, mon Frère, la terre s’embrase et la fureur gronde, 

le vrombissement des canons d’août 1914 fut insuffisant
Et quelques leçons d’histoire n’ont pas suffi au monde
L’extravagance de l’homme rompt l’ordre alanguissant.

Nous, mes Frères, alléguons paix, amour et Lumière  
au cœur de notre temple entre colonnes tel un athanor
Filtre le rayon d’amour calibré d’une étroite jaumière
la parole circule, au sud, sous l’égide du Maître ténor.  

Le silence règne au septentrion mais la pensée captive
Les Apprentis avides d’édifier leur havre de concorde 
dénudent leurs chaînes du vice, captent la vertu craintive   
Fuir les passions obscures génitrices du grand désordre.

Diurne, nous polissons et ajustons notre pierre rugueuse
Nous poursuivons notre chemin, éternisons le verbe juste
La pierre parle, change de nature, elle devient porteuse
Le pavé mosaïque s’éclairci, le temple s’édifie, s’ajuste     

Force, sagesse, beauté en équerre au centre du temple
Ont force de symboles, de traditions, elles sont divines.
Père, Fils et Saint esprit, soutient mystérieux contemple 
Sagesse, Force, beauté supplient, adjurent nos origines

Le Vénérable Maître, demeure à l’orient tel le soleil,
La Force porte, dirige la parole du premier surveillant.
Le deuxième surveillant invoque la Beauté sans pareil
La chaîne d’union achève le devoir, le travail éveillant.

La sagesse guide nos pas dans nos pensées, nos actions
La joie d’être en harmonie, mes Frères, orne notre âme
Contemplons les trois lumières et exprimons l’affection
Soyons en paix avec nos frères, fuyons le psychodrame. 

Je suis franc-maçon, dit un Frère, j'ai frappé à la porte
Demandant la Lumière et on me l'a accordée, s’exclame
Le postulant vaquant tout horizon, exilant une vie morte
Explorant ciel et terre, investiguait un supplément d’âme.

La chaleur de nos mains, de nos cœurs apaise le Frère  
Ce maillon consolide la chaîne d'Amour dans l’union
Il vaincra ses passions, traçant son chemin de lumière
Décryptant le rituel, affinant un esprit de communion.